iad et LPI, les tendances des marchés immobiliers à fin juin 2023

Malgré une période de récession sur le marché immobilier ancien en France, une amélioration des prix des logements anciens est observée depuis le début du printemps.
Au cours des trois derniers mois, les prix signés ont augmenté de 0,7 % et les prix affichés de 1,5 %.

Cette inversion de tendance intervient après plusieurs mois de baisse continue entre octobre 2022 et avril 2023.

Les appartements connaissent une augmentation plus lente (+0,1 % sur trois mois) en raison des contraintes financières, tandis que les maisons voient une hausse soutenue (+1,5 % sur trois mois) en raison de la demande accrue dans des villes plus abordables.
Pourtant, les prix des logements neufs diminuent depuis quatre mois, surtout pour les appartements (-2,1 % sur trois mois), affectant les ventes des promoteurs.

Malgré une récession plus large, les prix des appartements augmentent rapidement dans certaines métropoles comme Brest (+9,3 %) et Marseille (+4,7 %), tandis que les hausses sont plus modérées ailleurs.

Les prix des maisons restent élevés, bien que la croissance ralentisse dans la plupart des métropoles, en raison des contraintes financières des acheteurs.

Dans un contexte de récession sur le marché immobilier, les marges de négociation atteignent des niveaux sans précédent en France.

En juin, elles ont atteint 6,6 % pour l’ensemble du marché, soit une augmentation de 60 % sur un an. Cette tendance s’applique tant aux appartements (+53 % sur un an) qu’aux maisons (+68 % sur un an).
Les maisons de 5 pièces ou moins ont enregistré la plus forte progression des marges (+72 % sur un an) en raison de l’accès restreint au crédit.
Les ventes de logements anciens continuent de diminuer, avec une baisse de 10,6 % au cours du premier semestre par rapport à 2022.

La demande pour l’accession à la propriété est en déclin en raison des exigences d’apport élevé imposées.

En termes de régions, la chute des ventes est plus prononcée en Province (-21,3 %) qu’en Île-de-France (-15,8 %), avec une baisse générale de la demande au cours du deuxième trimestre.

Malgré quelques régions présentant une légère croissance des ventes, la contraction de l’offre de crédit et les niveaux de prix élevés impactent fortement le marché immobilier dans la plupart des régions.