Frédéric Damasse : l’animation de réseau au cœur des enjeux iad

Frédéric DAMASSE

Frédéric Damasse, ancien antiquaire, a rencontré iad en 2009. Il assiste à une des fameuses présentations d’opportunité d’affaires de Malik Benrejdal, dans un garage. Il est convaincu par la vision, l’envie et l’énergie de l’entrepreneur. En 2014, l’homme qui ne connaissait rien à l’immobilier devient top développeur.

Sur plus de 18.000 agents actuels, Frédéric porte le numéro 500, une fierté pour l’homme de faire partie des fondations de l’entreprise tricolore. Dans un premier temps, il a démarré au sein du premier cercle, une communauté chez iad qui permet d’aider dans la gestion de conflits au sein du réseau. Entre victime, accusé et juge, ce rôle d’arbitre lui permet de créer un dialogue entre les deux parties afin de démêler une situation parfois difficile à gérer. Dans un second temps, il rejoint le cercle des formateurs habilités. Dès lors, il quitte le premier cercle. Retour, sur un échange passionnant, avec Frédéric.

Quel est ton rôle dans le cercle des formateurs habilités ?

Le cercle des formateurs habilités est incroyable : tu écris les formations, tu contribues au réseau et au collectif. Quand tu signes chez iad, tu signes avant tout pour une aventure humaine. À cette époque, on met en place le pin’s des reconnaissances pour les formateurs habilités. On lance les teams buildings avec de beaux évènements du plus simple au plus incroyable. Chez iad, l’homme est au cœur même du concept, que ce soit le client ou le conseiller* immobilier. Les cercles offrent l’opportunité d’être avec des personnes d’autres équipes, il s’agit de groupes d’échanges, d’ouvertures sur le monde, de connaissances et de compétences. Ce système est ultra enrichissant personnellement.

Le secret de la réussite est d’aimer ses filleuls.

Frédéric DAMASSE

Pourquoi as-tu choisi de développer ton équipe/ manager une équipe ?

Il est essentiel d’avoir des modèles pour avancer et réussir dans le MLM. Je me suis rapidement rendu compte que j’inspirais les personnes que j’admirais. Dès lors, j’ai saisi l’importance d’aller plus loin en offrant l’opportunité à des femmes et à des hommes de s’accomplir comme je le faisais. C’est dingue la fierté que tu ressens lorsque l’on t’appelle et que l’on te demande de travailler sur un projet alors que la personne au bout du fil t’impressionne. Dès ce moment, j’ai souhaité partager l’aventure iad !

Je voulais fédérer, vivre une expérience encore plus intense. Actuellement, j’ai 13 filleuls au premier niveau. Je les connais comme ils me connaissent. Nous avons tissé des liens forts. Si tu veux connaître ton filleul et vraiment l’épauler, tu dois tout savoir de lui : sa vie personnelle, qui est-il ? Je suis heureux d’avoir des attaches aussi fortes avec ces 13 personnes.

Le secret de la réussite est d’aimer ses filleuls. Tu veux leur réussite, leur réalisation, leur bonheur. Tu veux qu’ils soient numéro un si tel est leur souhait. Quelle fierté lorsque l’un de tes filleuls accroche son pin’s de reconnaissance : tu es tout aussi ému que lui. L’émotion que tu ressens reste gravée. Tu penses à chaque évolution, chaque réussite, chaque difficulté et tu applaudis le chemin parcouru et l’énergie déployée. Cela va au-delà du parrainage, nous sommes comme une famille. Ce n’est pas toujours facile, mais nous communiquons et nous partageons nos points de vue.

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Comment fais-tu ?

Dans mon équipe, je développe un vrai esprit d’équipe avec des séminaires, des teams building ou des rassemblements. Il faut encore et toujours du partage : l’essence même d’iad.

Comme je le disais plus haut, j’aime donner et faire vivre des expériences. Prochainement, j’organise un repas au restaurant du Sénat avec mon premier niveau. J’aime faire profiter de mon réseautage. Tous les ans, je mets en place un séminaire avec un totem comme dans Koh Lanta. Nous reprenons le challenge et nous profitons d’être ensemble. On prépare de manière ludique un avenir ensemble. Je fais beaucoup ce genre d’événements, les résultats sont là.

Mais je fais encore plus : je vais chez mes filleuls, j’apprends à les connaître personnellement, je façonne bien plus qu’une simple relation de travail. Dans notre métier, lorsque l’on a une équipe, il est nécessaire de voir sur le long terme, d’envisager sur plusieurs années. Certains de mes filleuls me suivent depuis 10 ans, ils se sont mariés, ils ont eu des enfants et certains se sont même séparés. Il est important de conserver et de choyer ses liens uniques. Tu avances avec eux et non à leur côté.

De même, accompagner une équipe, c’est :

✅ L’amener vers son développement en apportant une dynamique d’équipe avec des projets communs tout en prenant en compte les individualités.

✅ Partager des compétences et des connaissances.

✅ Construire une vision commune solide.

Peu importe l’équipe, c’est ça notre force et notre richesse : le collectif, l’humain, le partage.

Frédéric DAMASSE

Quels sont pour toi les essentiels/basiques dans l’accompagnement ?

Tout d’abord, je dirai qu’il faut être légitime dans ce que l’on propose. Il faut passer différentes phases pour être pris au sérieux. Auparavant, j’étais antiquaire, le discours commercial était mon quotidien. Pour autant, je fus novice dans l’immobilier et je l’ai accepté. Cela m’a permis de vivre de multiples expériences, et d’en être. Tu grimpes les échelons à la sueur de ton front, en passant à l’action, en sortant de ta zone de confort. Tu montres l’exemple avec 4 ventes en moyenne par mois : tu deviens inspirant. Puis, grâce à tout ce vécu, tu te retrouves à proposer des formations ou à aider à désamorcer un conflit. Tu gagnes en crédibilité, tout simplement. Cette phase de producteur dure 3 à 4 ans, mais tu t’essouffles.

Pour cela, il est important de savoir passer à la phase de développement avec la création d’une équipe. Mais encore une fois, il est nécessaire de trouver le juste milieu pour éviter le burn out ou le divorce. On ne va pas se mentir, être conseiller* immobilier est un job passionnant qui prend aux tripes, mais qui est également prenant. Pour toutes ces raisons, il est bon de savoir lever le pied et prendre du temps pour soi. J’enseigne et je partage cette notion en toute transparence. Doser comme en cuisine, trouver les bons ingrédients telle une recette, c’est ça la magie de l’entrepreneuriat.

L’art de la réussite, c’est de savoir s’entourer des meilleurs. Peu importe l’équipe, c’est ça notre force et notre richesse : le collectif, l’humain, le partage.


Crédit : Cécile Garcia

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