iad et LPI, les tendances des marchés immobiliers à fin octobre 2023

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Les prix en France et dans les métropoles à fin octobre 2023

Avant les restrictions de crédit imposées par la Banque de France, il y avait habituellement une hausse des prix des logements anciens vers la fin de l’été, suivie d’une baisse à la Toussaint. Cependant, des événements tels que la crise sanitaire, l’inflation, la guerre en Ukraine ou encore la perte de pouvoir d’achat des ménages ont perturbé ce modèle.

En octobre de cette année, le marché a montré des signes de retour à la normale, avec une baisse moins marquée des prix que durant l’été.
Les prix des maisons neuves ont augmenté de 2.2 % en octobre, malgré les difficultés économiques et les restrictions de crédit.
En revanche, les prix des appartements commercialisés par des promoteurs continuent de baisser.

Dans les grandes métropoles, les prix des appartements anciens diminuent, avec un écart de prix significatif entre le centre et la périphérie. Néanmoins, dans certaines métropoles comme Brest, Marseille, Nice et Toulouse, les prix des appartements anciens augmentent tant en ville-centre qu’en périphérie.

En général, la demande se déplace vers les périphéries, favorisant une augmentation des prix des maisons individuelles malgré les difficultés d’accès au crédit.

Pour en savoir plus sur l’évolution des prix en France et dans les métropoles, lisez notre article dédié.

L’évolution des transactions et des marges de négociation en France à fin octobre 2023

En octobre, la marge de négociation s’est élevée à 7.4 % pour l’ensemble du marché, une augmentation significative par rapport à l’année précédente, avec des différences notables entre régions. Les régions aux prix bas ont les marges les plus élevées, tandis que celles avec des prix élevés, comme l’Île-de-France, présentent des marges faibles, reflétant une offre limitée et une forte demande.
Cette situation contraste avec la nécessité pour les vendeurs de réduire les prix pour stimuler les ventes, dans un contexte de pouvoir d’achat diminué et de restrictions de crédit.

L’augmentation des taux de crédit et la demande accrue d’apport personnel ont réduit le pouvoir d’achat immobilier, entraînant une baisse significative des ventes de logements anciens, principalement en raison de la disparition des emprunteurs avec un faible taux d’apport personnel.
L’activité a diminué de 16.2 % par rapport à 2022 et de 31.6 % par rapport à 2019. La politique monétaire plus stricte a aggravé la situation du marché immobilier.

Dans certaines régions où les prix sont plus bas, les ventes ont mieux résisté, malgré des conditions économiques moins favorables. En revanche, dans d’autres régions avec des prix élevés, les ventes ont chuté de manière plus significative, impactant l’ensemble du marché immobilier.

Pour en savoir plus sur l’évolution des transactions et des marges de négociation en France, lisez notre article.

À propos du baromètre LPI – iad

L’association «Les Prix Immobiliers» a été créée le 22 décembre 2009 pour développer un observatoire des ventes de logements anciens et neufs fournissant aux différents acteurs un outil de connaissance précis des marchés.
Les membres actuels en sont :
BNP Paribas Residentiel CHH, CapiFrance, Crédit Logement, Crédit Mutuel, Gecina, Groupe BPCE, iad, La Banque Postale, OptimHome, SAFTI et Sogeprom
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